MEDERSA DE MAZOUNA
Entrant dans Mazouna par le chemin de Renault, seule voie carrossable Accédant à l’intérieur de la ville, le promeneur découvre au sommet du raid il en descendant à l’oued Temda, un groupe de lourdes constructions que domine un minaret c’est la grande mosquée de Mazouna, immeuble de , style Militaire , pris dans un édifice bas ou émerge ça et là péniblement une coupole sans élégance . La medersa occupe les dépendances de la mosquée. La coupole abrite le tombeau du cheikh bourras, avant dernier Muphti de Mazouna décédé en l’an 1917.
La salle de prière et le minaret ont été reconstruits vers1852 par l’autorités Militaire, tan disque les autres bâtiments remontent àl’époque turque. L’ensemble est dans grande valeur architecturels, seules quelques faïences murales du XVII éme Siècle du l’H. G.retiennent sans la fixer, l’attention du visiteur.
HISTORI QUE :
C’est grâce à une fouille miniteuse, qu’il nous a été Pernis de réunir les origines de la Médarsa et des données intéressantes.
Elle fut fondée en 1100 de l’H, G 1685 -1686 par le cheikh sidi Mohammed Ben Ahmed Ben Ali " dit " Bencharef originaire des Mèdjahers. Le cheikh Bencharef commença son enseignement dans la vieille mosquée turque occupant l’emplacement actuel de la Médersa, il construisit de ses propres deniers les bariment partiellement détruits en 1852 et dont les restes ont été restaurés à la même époque, puis en 1926 Après avoir enseigné pendant 64 ans, sidi Bencharef décéda dans son pays d’origine, laissant sa chaire à son fils si abderrahmane qui la transmit, au petit fils du fondateur si Ali Ben Abderrahmane décédé eu 1189 H.G. formé à l’école de ses aieux. Le cheikh boutaleb fils d’Ali continua son œuvre pendant 44 ans. Un très grand renom de sainteté est resté attaché à son nom.
La légende locale lus, prête le miracle d’avoir changé le sexe d’un étudiant ture indiscipliné dont le conseil des professeurs refusait
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l’exclusion. Son petit fils si Ahmed Ben sidi henni lui succéda en 1233 HG. Il enseigna pendant 38 ans c’est sous sa direction que nos troupes construisirent la mosquée actuelle 1852 en y adossant une cour restangulaire fermée, sur laquelle s’ouvre de plein pied chacune des cellules ou vivaient les tolbas. A sa mort en 1871 HG, si Ahmed transmit la chaire à son fils si Al Hadj Mohamed dit si Ben henni mort en Pèlerinage à la Mecque ( 1279 ) HG.
La brillante période moderne de l’enseignement juridique à Mazouna s’ouvre avec l’installation de son fils si Bourras dont la mémoire est vénérée de tous ses contemporains, les vieux Mazounis. Nommé muphti de mazouna en 1898, Henni si Bourras y décéda le 6Mars 1917 après 50 années d’enseignements ayant formé de très nombreux élèves dont beaucoup sont encore en fonction au Maroc dans les Médersas et Mahakmas.
Malgré que la chaire du cheikh Bourras a été occupée en dernier par son fils si Ahmed, l’enseignement avait perdu sa valeur est devenu par la suite non exis- tant !
Mais c’était un établissement Religieux d’enseignement post- coranique. Depuis son origine, elle est vouée uniquement à l’enseignement du droit malékite selon sidi khélif.
-02- Les méthodes d’enseignement avaient conservé un caractère que le fondateur leur avait imprimé.
Le texte primordial objet de toutes les études est le mokhtassar de « sidi Khalil » que chaque étudiant se procure chez les libraires contemporains « éditions égyptiennes ».
Le texte est divisé en quatre (4) livres :
1° kitab es-salet (pratique religieuse)
2° kitab ed-dzakar (engagement, mariage, répudiation).
3° kitab el-bir-sallef (vente et prêt).
4° kitab el-idjarat (location-prix du sang-procédure, témoignage).
Chaque livre étant traité par un professeur à tour de rôle est appris par cœur par les élèves.
HISTORIQUE :
La puissance almohade s’offrit. Yamoracein roi de Tlemcen en rebellion contre son suzerain et lance ses troupes sur les Maghraoda du chèlef. Abbas fils de mendil avait succédé à son père. Il se place sous la protection des hafeides de bougie et en 622 HG, Abbou zakaria se décide, vient occuper Mazouna qu’il devait conserver pendant 11ans.
Par un de ces revirements qui sont la règle politique de ces principautés berbères, les ouled mendil de sous la bannière des rois de Tlemcen, leurs ennemis d’heir, pour lutter avec eux contre la puissance des sultans mérinides du Maroc (51 259-667 HG) mais une grave discution de sentiment divise presque aussitôt les nouveaux alliés en 1261 (659 HG) yamoracem occupe militairement Mazouna et range sous son autorité les ouled mendil, leur roi et leur capitale. Le Jong Abdelou edite secoué par une deuxième occupation Militaire de la ville. Assiègée par otmane Ibn Yamracen. Thabet vaincu, se réfugie à fez où il meurt assassiné (694HG).
Six (6) mois plus tard, un prince des ouled mendil, rachid lève l’étandard de la révolte. Omar fils de thabet est assassiné à mazouna qu’il occupait au nom de ses maitres. Rachide se jette avec les insurgés dans les montagnes du Dahra laissant à ses cousines Ali et hammou la défence de la ville. En 700 HG, un corps mérinide assiège à nouveaux la ville. Ce siège devait durer 3 ans. Ali et
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Hameau périssent véritables martyrs de l’indépendance des Maghraouas et en 705 Mazouna est emportée. Mais Rachid demeure invaincu et harcèle les troupes mérinides sur lesquelles il obtient des avantages répétée ; lassés les mérinides abandonnent Mazouna, et 706 HG lève le siège de Tlemcen après la mort de youcef Ibn Yagoub. Mazouna retombe sous la Suzeraineté purement nominale d’ailleurs des rois de Tlemcen. Rachid se réfugie à Bougie où il périt assassiné.
Son fils Ali lui succède dans la lutte pour l’indépendance de l’ouled-Mendil. En 1348 (749 HG) Les Mérinides subissent un grave échec devant Kairouan. Ali rétablit de Ténès à Mazouna le royaume de son père. Mais en un même temps les rois de Tlemcen restaurent leur empire. Abbou Thabet es-zaïn petit fils de Yamoracen, vient assiégent. Ali dans Ténès. Sur le point d’être pris ; Ali se suicide d’un coup d’épée au cœur.
L’époque des ouled Mendil est terminée.
L’histoire de Mazouna s’obscurcit. Tombée au rang de simple bourgade du royaume Abdelouadite, dont elle subit les vilissitudes, ruinée par deux siècles de luttes, elle n’est plus qu’une pauvre cité de tisserands et de laboureurs. C’est encore en (13 751 – 777 HG) à Mazouna que le cadi Abdelouadite attira Ben Moussou, établira sa base militaire contre les Toudjines (Ouarsenis) et les Maghraoua insurgés c’est sous ses murs à l’Ouest, Nahal qu’il infligea aux rebelles une défaite définitive dans un Caire naturel nettement décrit par Ibn Khaldoun et qui est bien la haute vallée de l’oued- ouarisane.
Nous savons simplement qu a la faveur de la dècadence de tllemcen elle fut occupée avec plusieurs autres points du Maghreb central par les ouled bouid confèdè ration indèpendante de la grande tribe des nehars nous savons ègalement que premières années du XVI eme siècle.
Rien ne permet dadmettre quèlle est subi une influence espagnole directe et cette constatation doit ètre fait.
Au cous de longs siècles d’oubli, Mazouna parait s’être relevée de ses ruinnes son importoance devait en faite dans linterieur le premier des objectifs des nouveaux maitres de la Berberie les Turcs.
La Période Turque : Un épisode beaucoup moins brillant nous est relaté par Walzin Estheraze. Il se situe dans toutes les premières années de notre XIV è siècle. Mustapha el- Manzahi, 30 èbBey de l’ouest, battu à Fortassa par les Darkhaoua insurgés sous les ordres de Ben Arrach et de son Khalifa Ben Cheriff
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s’enferme dans Oran, Ben Cheriff en expédition chez les Beni- Madoune est
appelé par les Mazounis pour les Protéger pendant la moisson. Il en consent la moisson terminée, Mazouna se révolte, son protecteur est chassé et tombe dans une embuscade dressée aux portes de Mostaganem par les Medjahers, les ouled Khelouf, les Beni Meraoul complices des Mazounis. La colonne Truque est détruit.
Sous le rude verni Turc. Le vieux sang berbère avait parlé. Et Sidi Ahmed Ben Youssef, pieux et médisant voyageur ce conclure… mazouna sausde sesdecteurs le feu l’enfer la dévoremit toute ….
Occupation française
Après la prise d’algie, Mazouna demeure pratiquement indépendante sous l’autorité d’un chef de tribu. Le seul de ses chefs dont les annales locales aient conservé le nom est un nommé lakhal ben daoudji (1835-39) chef d’une famille actuellement très importante de bouhaloufa.
En mais 1842 le maréchal bugeaud, au cours d’une expédition sur la rive droite du cheriff , reçoit la soumission spontanée de mazouna. Une délégation de notables, porteurs de palmes vertes, rencontre le maréchal au lieu dit guetatia « village actuel de ouarizane et la sulue au nom de la tribu.
Mazouna est incorporée à l’aghalik de la mina et du chéliff (subdivision de mostaganem). Elle compte à cette époque 2280 habitants.
Les turcs de mazouna repoussent la sollicitation d’abdelkader qu’ils considèrent comme insurpateur. Après un premier assaut infructeux, abdelkader réussit a incendier le faubourg de bouhaloufa (1843). La ville dégagéé par les troupes du général gentil qui opérait sur djidiouis (st aimé).
A la voix de boumaaza, mazouna devait une fois de plus se révolter
Elle donne asile à l’agitateur. Sa trahison coute la vie aux caids el hadj sadok de médiouna (renault) et hadj belkacem de sobha (cheliff) assassinés sur l’ordre de boumaaza. Dans les premiers jours de l’année 1845, le géniral de st arnault, parti d’ain merans ( rabelais) bouscule les hordes rebelles à khananse(1600 m au nord de mazouna) et saisit dans les jardins touffus de l’oued bou mata un nombre cheptel ,fruit des rapines de boumaaza les caids mohamed ben khadouma et mohamed ben hammadi de mazouna sont arrêtés par ordre de st arnaut. Il avait fourni à boumaaza 500 soldats, 2 khoudjas, 1 khezenadji, 2 chaouchs. Mazouna devait benéficier de la clémence du colonel.
Nous arrêtons là cette histoire car depuis peu faits importants valent peine d’être signalés.
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